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Le Journal des Vélos Bleus à Bali
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  • La Galerie des Vélos Bleus déménage pour 2 mois à Bali. Cet espace virtuel est une nouvelle extension de la Galerie. Nous souhaitons vous faire partager nos regards et nos découvertes. Pourvu, chers amis, que cela suscite vos commentaires !
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15 février 2005

12022005 – CANGGU Quatre à table, à presque onze

12022005 – CANGGU

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quatre à table, à presque onze heures, ça nous change.

Laurent a eu quelques difficultés à la douane à son arrivée : 6 bouteilles de vin, 1 bouteille de whisky et une de pastis,à 170% de taxe, ça aurait pu faire mal. Mais les talents de négociateurs de cet avocat confirmé ont fait la différence : seulement 30 euros à l'arrivée !

Bref, on en profite depuis hier soir ; le whisky sera achevé ce soir, et la première bouteille de vin est passée à l'as ce soir.

 

Hier soir, en passant, grosse orgie de poissons a Jimbaran, en compagnie de nouvelles rencontres

 

 

 

 

 

Nous voila donc rassemblés ce soir, à l'unisson d'un bien être mérité, pour des travailleurs avides de repos et de consommation. Ainsi, nous avons fait notre premier plein ce soir cet après midi au supermarket Bintang, et avant cela, une petite halte au café Séminyak , où Larent et Jérôme ont fait leurs premières emplettes : 6 tee-shirts !

 

 

 

 

Verbatim au fil de la discussion...

No Coment

« J'ai la flême d'aller me coucher ! » dit Séverine

« Où est le whisky ? » enchaîne Jérôme avant d'allumer sa première cigarette de la journée

On lit derrière mon épaule, et vous avouerez qu'on peut trouver de meilleures conditions pour écrire. J'ai à coté de moi deux bétas qui sont le nez collé sur l'écran en train de déchiffrer les mots qui défillent.

Comme quoi, il n'en faut pas beaucoup pour rendre les gens heureux : 15 milles km pour ça !

Pendant ce temps, Laurent mate les photos que nous venons de prendre pour immortaliser ces moments inoubliables que nous sommes en train de vivre : « comment dois-je faire pour regarder les photos précédentes ? »

Un ange passe car, évifdemment, les propos ne suscitent pas un émoi profond .

Un avion passe

« Tu as mis du wiskhy dans ton café Pyf ?

« Ca me fait penser à Papa »

« Tu m'étonnes qu'il aime ça le wiskhy »

« A 68 ans, il a décidé d'arrêter de boire jusqu'à 70 ans »

« Qu'est ce que ça veut dire un alcoolique »

« Il me dit tout le temps qu'il a attendu d'avoir ses 5 enfants avant de boire »

« Moi je picole quand même pas mal »

« Si annie était là, elle dirait qu'il ne faut pas parler de ça »

« Et est-ce que je dois parler de ma sexualité après ? »

Pyf est sollicité pour un petit verre, et va accepter cette proposition

« On a bu quoi ? un verre de vin et un verre de bière, et ils vont croire que nous sommes ronds »

« Mets pas ça »

LAPHROAIG : «il est bon ce wisky, c'est quoi ce goût ? »

« Fumé »

« Ah c'est normal alors que je l'aime bien, puisque j'aime bien le poisson fumé »

Nous allons jeter un voile pudique sur ces dialogues de sourds, qui ne nous menèrent pas très loin, mais qui provoquèrent une franche rigolade.

La soirée se terminait fort tard, après une longue discussion.

On frise la frénésie depuis que nos deux lascars sont arrivés. Notre emploi du temps est surchargé, entre la plage, les siestes de récupération, les discussions approfondies qui nous pompent toute notre énergie, les victuailles qu'il nous faut aller chercher dans les différents frigos (nous avons en effet récupéré 2 mini bars avec les deux chambres occupées par Laurent et Jérôme)

 

 

Demain matin : Ubud ! départ avec les garçons pour quelques visites de galeries, et retour en fin d'après-midi pour la plage.

 

 

 

13022005 – CANGGU

Je n'aurais sans doute pas le loisir de décrire tout ce que nous avons vécu aujourd'hui. On retiendra d'abord que Laurent et Jérôme sont rentrés fourbus de cette expédition à Ubud, et pourvus d'une première expérience de la corruption locale, en ayant eu à faire avec la police. Suite à une erreur de conduite dont ils étaient bien excusables, deux policiers se sont jetés sur eux comme sur des proies désignées : défaut de permis international ; classique ! Plus une infraction au code de la route, égal 200 000 Roupias chacun. C'était sur le chemin du retour, dans le trafic intense de Bypass, le périphérique de Denpasar, nous étions trempés, et nous nous sommes faits avoir comme des novices. Sans doute était-ce du à mon humble bronzage, ils ne m'ont même pas demandé mon permis, sans quoi j'aurais du y passer moi aussi.

L'expérience du jour restera gravée dans nos mémoires : par un concours de circonstances des plus heureux, j'ai eu l'opportunité de rencontrer DELLY, le peintre que nous avons élu comme notre préféré, toute catégories confondues. La rareté de ses tableaux associée à leur qualité (ainsi qu'à leur prix), ont donné à cette rencontre un caractère très singulier.

J'ai été très heureux de pouvoir montrer à nos invités la façon dont se passaient mes journées de travail. Et compte tenu de l'épuisement dans lequel ils sont arrivés à la maison, il leur a bien fallu admettre que ce n'était pas de tout repos. Bien entendu, le trajet en moto contribue largement à la fatigue, a fortiori quand on doit subir les intempéries d'une pluie diluvienne, sans avoir pensé à amener les capes de pluie.

Avec les retards qui s'accumulent dans mes commandes, nous avons déjà pris une semaine de retard dans notre chargement. Tout cela est compliqué, quand on a pas avec soi quelques cartes de crédit sur lesquelles tirer à loisir, l'argent nécessaire.

CE matin, Séverine et Jérôme sont allés avec Atoun (la nounou de Pascal et Ade) au marché, en vue d'une leçon de cuisine prévue pour la fin de la matinée : bœuf pimenté.

Laurent n'est toujours pas réveillé à dix heures : il récupère avec quelques retards de son décalage horaire et de l'activité intense de ses premiers jours.

Edgar a reçu sa première leçon avec Jérôme, qui se révèle un excellent pédagogue. La récréation se termine, on va passer aux mathématiques.

Le soleil donne, pas un souffle d'air, la chaleur est dense et agréable à porter. Je frémis par avance de devoir la quitter.

Les jours passent soudainement à une vitesse incroyable, à mesure que le retour se rapproche.

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