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Le Journal des Vélos Bleus à Bali
Le Journal des Vélos Bleus à Bali
  • La Galerie des Vélos Bleus déménage pour 2 mois à Bali. Cet espace virtuel est une nouvelle extension de la Galerie. Nous souhaitons vous faire partager nos regards et nos découvertes. Pourvu, chers amis, que cela suscite vos commentaires !
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6 janvier 2005

04012005 – 21h – Taman Dayu Villa Ce soir, nous

04012005 – 21h – Taman Dayu Villa

Ce soir, nous avons procédé à une relecture des messages qui ont été postés sur le site ou qui nous été adressés directement. Nous avons réalisé que nous n'avions que partiellement répondu aux questions qui nous étaient posées. Veuillez nous en pardonner.

Aussi, dans le désordre, et en espérant que je n'oublierais personne, je tiens à remercier : la Dieumegard Family pour son assiduité qui nous fait chaud au cœur, Darius (Laurence), Nicolas, Gab (le petit frère exilé dans la belle province), Laurent, Gilles et Christelle, Ludovic (allez faire un tour sur son blog), Bruno, Annie-Claude (ma soeurette préférée), Astrid (notre correspondante inconnue), Jérôme (pour l'Equipe), Mary le Montreer (qui a si gentiment laissé partir Edgar), Antoine (qui m'a fait rêver de Valparaiso et d'Océanie avant de partir), Pascale et Alain (pour leur indéfectible bonne humeur), Anne et Gilles, Olivier (vivement la prochaine halte à Chausey), Rosina, et les autres …

Le tsunami d'abord. Il a évidemment surajouté à la singularité de notre départ. Il a renforcé le coté aventureux de notre périple, même si les premiers éléments d'informations nous rassuraient quant à la localisation des dégâts. Nous sommes partis avec un premier bilan de 12500 victimes, quelques heures après le séisme, et nous en sommes maintenant à près de 145 000 ! Le plus curieux dans cette histoire, c'est le rapport à la connaissance des faits : à près de 15 000 km de l'action, vous avez une image beaucoup plus précise que nous de ce qui se passe. Compte tenu du fait que nous avons coupé toute relation aux médias, quels qu'ils soient, nous sommes en dehors du grand jeu. Les locaux nous rapportent bien quelque écho du phénomène, mais c'est pour nous signifier qu'il va générer une nouvelle baisse du tourisme. Nous apprenons qu'un véritable élan de solidarité s'est créé dans les pays occidentaux, ce n'est pas cela qui nous revient aux oreilles. On nous parle plutôt des évènements qui ont marqué l'histoire récente de ce pays, pour nous dire que rien ne lui aura été épargné : quasi guerre civile entre 1998 et 2000 ; évènements du Timor Oriental en 2000 encore ; attentats à Bali en 2002, et ce séisme qui vient rajouter une couche de désespérance, là où l'on pensait déjà avoir touché le fond.

Nous ne reviendrons pas sur les enfants, sujet que nous avons déjà largement abordé. On aborde juste aujourd'hui les premiers ennuis gastriques, avec de bonnes « turistas ».

Reste que les messages qui nous parviennent nous touchent énormément. C'est un vrai moment de bonheur que d'ouvrir le journal, et de pouvoir lire les nouvelles des uns et des autres. Comme j'ai pris l'habitude d'écrire nos textes à l'avance, je suis évidemment en décalage avec les derniers messages postés. Néanmoins, nous allons y remédier en les ramenant à la maison afin d'être plus en phase avec vous. J'ai en effet acheté une clé usb, qui me permet d'aller et venir avec les fichiers entre mon ordinateur et celui du cybercafé. Pratique, non ?

Cette pratique quotidienne de l'écriture, comme vous aurez pu l'imaginer, participe énormément de mon expérience du voyage. Elle fait partie des habitudes que je suis incapable de suivre, une fois revenu à la maison. Comme si le quotidien n'était pas suffisant ; comme si la mise en « danger » procuré par la vie dans un environnement étranger pouvait seule me procurer la soif de produire un discours.

Du reste, ces écrits ont toujours été produits sur le mode de la relation épistolaire, et, singulièrement adressés à Séverine. C'est la première fois que ceux-ci sont lâchés sur un espace public, au risque de vous ennuyer. Mais le contexte des échanges noués par l'entremise de la galerie m'autorise, à mes yeux, cette intimité. Vous me détromperez, si vous le souhaitez.
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Commentaires
C
j'essaie juste pour voir si ça marche...
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