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Le Journal des Vélos Bleus à Bali
Le Journal des Vélos Bleus à Bali
  • La Galerie des Vélos Bleus déménage pour 2 mois à Bali. Cet espace virtuel est une nouvelle extension de la Galerie. Nous souhaitons vous faire partager nos regards et nos découvertes. Pourvu, chers amis, que cela suscite vos commentaires !
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21 janvier 2005

La vie continue, des fruits, du poisson et la pluie. Ce matin grand soleil :-))

19012005 – CANGGU

 

 

Nous avons déjà évoqué les fruits dont nous nous délectons ; en voici un échantillon, composé de pommes, citrons verts, fruit du dragon, bananes (petites jaunes ou grandes vertes), mangues, mangoustan, des fruits qui ressemblent aux lychees, des ananas et des noix de coco. Ne sont pas représentés les melons d'eau, les pastèques, oranges et autres goyaves. On finit de toute façon par avoir ses préférences, que vous avez ici.

 

Pour continuer sur les clichés indépassables du coin, il faut absolument mentionner les paniers.On les trouve notamment au marché, où ils sont conçus selon un mode que nous avons retrouvé partout ou nous avons été. La corbeille, de 10 cm de coté à peu près, est fabriquée avec une fibre végétale commune. A l'intérieur, on glisse d'abord un morceau de feuille de bananier, apparemment, que l'on recouvre ensuite des offrandes proprement dites. Celles-ci sont constituées de fleurs, de pétales, d'herbes odorantes. C'est la base, à laquelle chacun rajoutera un complément personnel, comme un gâteau par exemple, ou d'un billet. Ce sont ces petits paniers que vous retrouvez devant chaque maison, devant chaque magasin, dans les voitures et les taxis, au milieu de certains carrefours routiers, où des femmes, empreintes d'une tranquille indifférence aux vrombissements qui les entourent, déposent ces cadeaux offerts aux dieux. On les trouve donc partout, et il faut être en plein cœur du quartier touristique de Kuta pour ne pas les trouver sur les trottoirs, où nous ne manquons pas, hélas, d'en renverser certains avec la poussette. Qu'on me comprenne, je ne peux malheureusement pas être seulement attentif à la chaussée sur laquelle nous déambulons avec Hortense et indifférent aux vitrines qui nous assaillent de toutes parts. La plupart du temps, le dépôt de ces offrandes s'accompagnent d'un mini cérémonial qui comprend aussi la crémation d'un ou de plusieurs bâtonnets d'encens.

Lorsque l'offrande est apportée au temple, on la dépose dans un panier beaucoup plus grand, porté sur le coté.

Le marché aux poissons de Jimbaran.

 

 

 

 

 

Jimbaran est situé à l'entrée de la presqu'île qui ferme au sud l'île de Bali. C'en est aussi le plus grand village de pêche. Ainsi, pratiquement sur la plage, aux cotés des innombrables barques multicolores à balancier, se tient un vaste marché aux poissons. Nous y avons retrouvé Franck et Sophie, qui habitent Bali depuis deux ans, et que je n'avais pas vus depuis leur départ. Franck est une vieille connaissance, que j'ai eue du plaisir à retrouver ici. Les retrouvailles ont été une surprise pour lui, puisqu'il n'était pas prévenu de mon arrivée. Pourvue de son adresse, j'ai mis plus de deux heures à retrouver sa maison, et je n'ai pu rester que deux minutes pour lui dire bonjour, et fixer un rendez-vous pour de plus longues embrassades. C'était drôle de lire la surprise sur son visage au moment ou je passai le seuil de sa maison, qu'il a fort agréable et bien située, à proximité de Kuta – Séminiak. Bref, après une première soirée passée ensemble, nous avions été invités hier soir. Comme ils avaient prévu d'aller acheter des poissons à Jimbaran, nous nous sommes donc retrouvés là-bas, ce qui nous permettait enfin de découvrir cet endroit. C'est un marché qui donne faim. On y trouve une bonne variété de poissons et quelques crustacés, notamment d'énormes homards, le tout préservé dans de la glace régulièrement remplacée. Au menu : quelques kilos de clams farcis, des crevettes de la taille de celles que nous connaissons en provenance de Guyane, et des « reds snapers », un poisson local à la chair bien goûtée.  Un régal !

 

Comme on le voit, pour répondre à la question de Béatrice, avoir une ou des connaissances facilite les choses. Ça a été le cas pour nous en particulier pour l'hébergement, que nous n'aurions pas trouvé si Pascal et Ade n'avaient pas été là. Sans doute nous serions-nous débrouillés, mais cela nous aurait pris sans doute plus de temps, et peut-être d'argent. Car les locations de villas qui sont accessibles facilement sur le web sont en général aussi les plus chères. Par ailleurs, les prix peuvent être négociés en fonction de la durée et de la saison. La pratique locale, pour trouver des hébergements de plusieurs mois consiste à se rendre régulièrement au Café Moka, une sorte de café boulangerie très fréquentée par les expats, qui proposent à la location leurs propres maisons pendant leur absence. Il faut dire que beaucoup d'occidentaux possèdent des maisons ici mais n'y sont pas présents toute l'année. Ce ne sont d'ailleurs pas de vraies propriétés puisque celles-ci doivent nécessairement être détenues par des locaux. On est donc propriétaire de sa maison pendant une durée limitée. On peut acheter un terrain, par le biais d'un indonésien et y faire construire une maison, ce qui se fait beaucoup, mais ça reste une propriété partagée. Il vaut donc mieux avoir de bonnes relations avec cet alter ego obligé, et ne pas craindre qu'il ait un besoin pressant d'argent…

Toujours est-il que des points de chute, on les trouve toujours, pour peu qu'on parle à droite à gauche de ses projets. J'ai quant à moi envoyé plusieurs mèls qui sont restés sans réponses, à des personnes dont on m'avait dit qu'elles seraient prêtes à nous donner un coup de main. Il suffit d'une réponse et d'un bon contact, pour que le reste suive.

Bonne nouvelle : nous avons trouvé ce qui semble être un bon plan pour constituer une cargaison. L'horizon se dégage de ce coté ; il faut maintenant penser à ce que l'on va y mettre…

 

20012005 - CANGGU

En revanche il s'est bouché, question climat. Depuis hier, et surtout cette nuit et aujourd'hui, il a plu sans discontinuer. Du coup au lieu de partir en expédition à moto, nous nous sommes rendus dans l'un des principaux shoppings mall de Bali, histoire de faire chauffer la carte. Nous avons oublié la pluie et sommes revenus contents de nos achats, essentiellement vestimentaires.

Ce soir, nous recevons ! c'est la première fois ici, et nous espérons que le repas sera à la hauteur de nos invités : salade de poulet à la mangue et salade de pâtes dont Séverine a élaboré une recette dont nous nous délectons ; une bouteille de vin va venir égayer ces agapes, car c'est jour de fête. Du vin que l'on trouve dans certains supermarchés, mais surtout dans des caves, qui sont assez bien achalandées. Les vins australiens, sud-africains et chiliens y sont les mieux représentés, mais vous pouvez aussi goûter à du vin balinais (moins cher), américain et français bien évidemment.

Nous profitons maintenant de l'arbre à piment qui se trouve dans le jardin. Ce sont des piments oiseaux excellents et pas trop forts, pour peu qu'on prenne la peine d'en ôter les pépins.

22h 30

Pascal et Ade sont partis depuis une heure. C'est tôt, et j'en conviens bien malgré moi. Tout était prêt à 20h, et fort appétissant. Leur arrivée s'accompagne des pleurs d'Hugo, leur fils aîné de 6 ans. Le pauvre semble s'être écorché pendant la marche qui les a amenée à la maison. Cependant, comme il faisait nuit, et que la blessure est suspectée de pouvoir être celle d'un serpent, nous restons vigilants. Le pauvre ne semble pas s'en remettre. Nous avons à peine le temps d'entamer une Bintang, que Pascal constate avec effroi que le coup de pied a enflé dans des proportions inquiétantes. Il court aussitôt chercher sa Jeep pour l'emmener à la clinique ; je ramène de mon coté Axelle auprès de sa nounou, et nous nous retrouvons seuls, Séverine et moi, avec nos deux saladiers et notre belle table. Effarés ! Nous repensons une nouvelle fois à la faune proliférante qui nous entoure, en réalisant pour le coup, que si cela s'avère être effectivement une morsure de serpent, qu'il faut rester vigilant. Je ne manquerais pas d'inscrire au plus tôt sur mon carnet de bord l'adresse de cette clinique et son numéro de téléphone. Car, nous nous figurons surtout que nous aurions été vraiment paniqués si un tel accident nous était arrivé.

Alors que la souris qui a élu domicile dans la chambre de la home maid contiguë à la cuisine manifeste à nouveau sa présence, que des bruits tout à coup étranges, nous parviennent de la rizière, Séverine me relate l'irruption soudaine d'un crabe dans le lit cet après-midi. Et nous sommes comme vous, chers lecteurs, à nous demander comment un crabe avait bien pu arriver dans notre lit ! Jusqu'à présent, je m'étais à peine étonné d'en trouver dans la piscine ou bien dans la baignoire extérieure, mais dans notre lit ???

Ce soir, j'entends les vagues. Bon signe ? Je parle trop vite, car j'entends les premières gouttes d'une nouvelle averse. Pour mieux imaginer ces ondées, qui peuvent heureusement être de courte durée, il faut se figurer le son qui est produit par les gouttes percutant la masse végétale qui nous entoure. Des plantes grasses pour la plupart, qui résonnent d'un son mat et lourd, alors qu'au loin, les fragiles brins d'herbe du riz ploient et sifflent au rythme de la bourrasque. On entend encore longtemps l'eau s'égoutter et compte tenu de l'humidité de l'air, on se demande vraiment si la pluie a fini de tomber. Elle finit par s'éloigner et l'horizon est alors happé par le rythme des tambours de cérémonie qui ne s'arrêtent jamais, apparemment. Il y a toujours une cérémonie quelque part, au loin, le soir ou dans l'après-midi.

 

Beaucoup de messages ce matin. Ca risque de me prendre du temps de formuler une reponse pour tous. Surtout des bonnes nouvelles, de tres bonnes memes, et en plus une sollicitation aui nous va droit au coeur. Non Laurence, je ne fais pas greve, mais en ces jours de develeoppement de notre vie sociale, le temps vient a me manquer !!!
Aujourd'hui fete du Hadj, que nous fetons chez Ade. C'est la fete qui vient marquer la fin du grand pelerinage annuel des musulmans. Nous n'irons pas a la mosauee mais sans doute une fete apres.

A demain

 

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Commentaires
P
sev et p.y <br /> il fait tres chaud à st malo et oui:30 degrés une mer à 26 degrés !!!!!!!<br /> nous sommes tous sur la plage et .........<br /> non! meme pas vrai!!!!!!<br /> mais ce matin j' écoute et visionne yannick noah<br /> et voila :j ai chaud et je me revois déambulant en afrique regardant les femmes et leur démarche altière leur grace et leur beauté naturelle.....et surtout les enfants!!je ne sais à vrai dire si ces sensations tres sensuelles sont possibles en asie à bali.qu en pensez vous que ressentez vous?<br /> car l afrique c est aussi cette musique chaude et envoutante !!<br /> et à bali :la musique vous transporte t elle?<br /> est ce la barrière de la langue qui semble ralentir le contact un peu plus profond avec les locaux ou est ce culturel?<br /> VOUS PARLEZ PEU DE VOS RELATIONS AVEC EUX VOIRE MEME PAS DU TOUT QU EN EST IL,<br /> n est ce pourtant pas le principal attrait d un voyage :l autre avec toutes ses différences sa complexité sa richesse<br /> visiblement vous avez retrouvé des étrangers comme vous.......<br /> avons nous nous une approche tres latine trop latine des rapports humains pour pouvoir nous mettre en contact avec les indonésiens que j ai toujours senti plus en retrait ........<br /> je reviens sur yannick noah !!!!! je suis à la 4 ème chanson et sur le dvd qu alain m a offert:sa chemise est trempée et lui colle au corps !!pas à alain mais à Noah!!!si si séverine :un yannick noah des 8 heures le matin ...est source de chaleur..chacun ses voyages...<br /> bon vous vous avez les serpents nous les"chiens à rallonge" et la mèmère qui va avec sur la digue à st malo et croyez moi je trouve le serpent plus sympathique..jamais on ne lui parle comme à un chien...pauvre chien!!<br /> au fait lors d un congrès de 1000 personnes que j avais en charge de photographier j ai pensé à toi séverine et à tes enfants et j ai cessé un moment de photographier les etres présents parce que dans des aquariums il y avait des poissons incroyables de ceux qui font rire les enfants:avec des grosses bulles rouges en guise de joues des cretes de coqs sur la tete:je vous garde précieusement les clichés et vous enverrai l un d eux en mail c est drole à souhait!!!<br /> finalement beaucoup de choses sont source de bonheur d instant de grace...<br /> ici d aucuns disent que le temps est pourri mais moi je vois tant de couleurs dans le ciel!!tant de nuances tant de reflets dans la mer...peu etre est ce une propension au reve un peu exacerbée..mais ainsi la vie est plus riche...ou peut etre faut t il avoir souffert meme ce qui ne fut que l ombre d un instant...avoir croisé l injustice pour arriver ainsi à ne vouloir que de belles choses.......<br /> vivez tous ces instants et surtout revenez vite<br /> pascale
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